mardi 22 avril 2014

Back from Brussels : Au Musée Magritte

Visite du Musée Magritte de Bruxelles le jeudi 17 avril. Sur les murs des différentes salles, des tableaux bien entendu, mais également des citations. Quelques-unes suivent (j'ai préféré les regrouper par centres d'intérêt plutôt que chronologiquement).



Je déteste mon passé et celui des autres. Je déteste la résignation, la patience, l'héroïsme professionnel et tous les beaux sentiments obligatoires. Je déteste aussi les arts décoratifs, le folklore, la publicité, la voix des speakers, l'aérodynamisme, les boy-scouts, l'odeur du naphte, l'actualité et les gens saouls. J'aime l'humour subversif, les taches de rousseur, les genoux, les longs cheveux de femmes, le rire des jeunes enfants en liberté, une jeune fille courant dans la rue. Je souhaite l'amour vivant, l'impossible et le chimérique. Je redoute de connaître exactement mes limites.

Le progrès est une idée saugrenue.

L'idée de progrès est liée à la croyance que nous nous rapprochons du bien absolu, ce qui permet à beaucoup de mal actuel de se manifester.

Le Surréalisme, c'est la connaissance immédiate du réel.

La valeur réelle de l'art est en fonction de son pouvoir de révélation libératrice.

Il ne faut pas craindre la lumière du soleil sous prétexte qu'elle n'a presque toujours servi qu'à éclairer un monde misérable.

La révolte est un réflexe de l'homme vivant.

La liberté, c'est la possibilité d'être et non l'obligation d'être.

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