vendredi 8 mars 2013

Billets culturels d'Anduze: La bonne nouvelle de Michel Caron…

Phil Gaussent : Billets culturels d'Anduze: La bonne nouvelle de Michel Caron…:


En ce début d’année plusieurs ouvrages évoquant notre cité, directement ou indirectement, sont parus sous les plumes d’auteurs locaux. Cela démontre bien une fois de plus, et aujourd’hui dans le domaine littéraire, qu’Anduze abrite une diversité culturelle et dynamique où professionnels et amateurs peuvent se partager avec un égal bonheur le plaisir d’entreprendre et montrer ainsi en même temps tout l’intérêt qu’ils ont pour leur Porte des Cévennes…

En ce début d’année plusieurs ouvrages évoquant notre cité, directement ou indirectement, sont parus sous les plumes d’auteurs locaux. Cela démontre bien une fois de plus, et aujourd’hui dans le domaine littéraire, qu’Anduze abrite une diversité culturelle et dynamique où professionnels et amateurs peuvent se partager avec un égal bonheur le plaisir d’entreprendre et montrer ainsi en même temps tout l’intérêt qu’ils ont pour leur Porte des Cévennes…
Caramba ! Aujourd'hui je vais d’abord avec ce billet féliciter le narrateur mexicain du livre intitulé «  Qu’est l’Espingouin devenu ?  ». Venant compléter une première version plus courte, écrite il y a quelques années, tout l’attrait de cette importante nouvelle réside à mon sens aux portraits savoureux et fouillés des personnages centraux de l’histoire. Mais la première performance de l’auteur est bien d’avoir réussi à établir un lien cohérent entre tous ces acteurs, aux profils si différents, pour construire ce texte ! La géographie des diverses situations n’est pas anodine et si le nom d’Anduze n’apparaît jamais c’est que cela participe du mystère entretenu au fil des pages… ou peut-être bien aussi de l’esprit taquin de l’écrivain, allez savoir ! S’il est vrai que quelques fois les nombreux renvois sont assez longs pour être susceptibles de vous faire perdre le fil conducteur du récit, ils contribuent aussi de façon pertinente à mieux bâtir et préciser l’environnement, sinon le décor, de chaque intervenant. De la blonde fille à papa au cynique et prétentieux Jean-Paul, en passant par de tout aussi intéressants seconds rôles, la galerie est plutôt piquante ! Mais j’avoue que mon préféré reste quand même ce sacré Robert et sa façon de s'exprimer délectable. Au diable l’Espingouin, pour moi le vrai héros de cette affaire c’est lui !
A propos d’affaire, celle-ci mériterait bien d’être à suivre : monsieur Michel Caron, à quand une adaptation pour le théâtre ou le cinéma ? Car, tout à fait entre nous, cette nouvelle ressemble bougrement à une première étape de sa préparation !…

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